Bukavu : La route «chez Kibongé» fait la honte de la gouvernance

La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI/Kadutu déplore l’état qu’elle juge éhonté, dans lequel se trouve le tronçon routier quittant Essence Major Vangu jusqu’au grand marché de Kadutu. Selon cette structure citoyenne, c’est plus le tronçon Espace Kibongé – Kishibisha, qui fait la honte de la gouvernance en pleine capitale de la province du Sud-Kivu.

« Entachée par des effondrement de terre, des lacs artificiels, des nids de poules, des eaux usées nauséabondes, des boues ; cette route fait actuellement la honte dans la province et la ville de Bukavu en particulier. Cet espace, très mouvementé par les passants, les commerçants, les acheteurs se situe au croisement de trois communes que constitue la ville de Bukavu et l’entrée vers le marché central de Kadutu », déplore Alain Mutiki, secrétaire – rapporteur provincial de la NDSCI/Sud-Kivu.

Malgré ses potentialités économiques notamment son profil fiscal qui peut être capable de moderniser cet endroit dans un temps réduit à la suite des taxes et impôts collectés, les usagers de ce tronçon routier sont pourtant exposés à plusieurs risques sanitaires et environnementaux notamment des maladies d’origine hydriques, le manque de toilettes qui exposent surtout les femmes et les jeunes fille qui, en majorité, étalent différentes marchandises le long de cette route. A ceux-ci s’ajoute le risque des éclaboussures, des embouteillages intempestifs qui impactent négativement sur la vie socioéconomique d’une population déjà meurtrie par des crises sécuritaires, politiques et sanitaires, mais aussi le risque d’accidents de la circulation.

« Face à ce tableau alarmant, la Nouvelle Dynamique de la Societé Civile s’indigne, dénonce et déplore le silence coupable des autorités à tous les niveaux qui massacrent socialement les citoyens par leur indifférence dans dégradation exponentielle de cet espace qui leur produit des taxes, impôts et autres redevances », ajoute Alain Mutiki.

La NDSCI menace de mobiliser les usagers de ce tronçon routier délaissé, allant jusqu’à la désobéissance fiscale si rien n’est fait dans l’urgence. Elle encourage les autorités concernées par la réhabilitation des routes à prévenir des dégâts humains et matériels qui pourraient surgir en ce lieu surtout pendant cette période pluvieuse, si rien n’y est fait.

Par la Rédaction

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