Sud-Kivu : Le BCSC ne jure que par la démission du gouverneur Théo Ngwabidje

Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu(BCSC) appelle à la journée ville et province mortes le mardi 1er Mars 2022 pour exiger la démission de gouverneur Théo Ngwabidje malgré sa réhabilitation par la cours constitutionnelle.Cette structure citoyenne l’a exprimé au cours d’un point de presse tenue ce vendredi 25 Février 2022 en ville de Bukavu.

Cette décision découle des résolutions de ses réunions aux hebdomadaire du 22 et 24 Février 2022 avec les présidents des noyaux de la société civile au niveau de la ville,des communes et des territoires.

Après analyse du contexte sociopolitique dans la province du Sud-Kivu, cette structure citoyenne estime la province ne doit pas être géré par défis suite à l’incapacité du gouverneur qui placerait la province dans : « une situation d’incohésion sociale et politique entre les différentes forces,malgré les multiples appels à sa démission»

Partant du fait que la démocratie, c’est le pouvoir du peuple,pour le peuple et par le peuple et que l’on ne gouverne jamais un peuple par force,les forces vives ainsi que les présidents des noyaux territoriaux et communaux ont réitéré leur volonté d’amener le gouverneur à démissionner :«Par amour pour la province et respect aux Sud-Kivutiens»

Occasion pour ces acteurs sociaux de lancer une série d’actions citoyennes pour amener le gouverneur à déposer le tablier.

« Ainsi, nous appelons à une journėe ville morte ce mardi 01 mars 2022 sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu.La Société civile demande à tous les bons citoyens de la province et territoire du Sud Kivu de suivre le mot d’ordre car notre province mérite mieux. » indique Adrien Zawadi, président du BCSC

Et préciser que question de gouvernance de la province n’a rien à avoir avec le tribalisme :«car le développement n’a pas d’ethnie ni de tribu » et demander par ailleurs, aux partis politiques dont UDPS et alliés qui soufflent le chaud et le froid devant les questions vitales de la population de tirer toutes les conséquences liées à cette situation d’ici 2023

« On peut tromper un peuple une fois,mais on ne peut pas le tromper toujours » conclut-il

Par Ilanga Temba David

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