Nicole Menemene,une référence du recyclage écologique des déchets plastiques pour la beauté du Congo !

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » une fois de plus, ce maxime trouve son écho chez la jeune Bukavienne à la tête bien faite avec sa silhouette long ligne, voix fine, sourire lumineux.C’est ainsi qu’apparaît Nicole Menemene initiatrice de Plasty Cor un start-up dans le recyclage de déchets. Surnommée la dame «écologiste», Nicole Menemene a fait de l’assainissement de la ville de Bukavu son cheval de bataille,fondatrice de Plastycor, une fierté pour la ville de Bukavu grâce à ses actions pour rendre cette dernière plus propre.La rédaction du journal Kivu5 vous dresse le portrait de cette dame de fer faisant désormais parmi de ceux qui fleurissent les annales de l’histoire de la ville de Bukavu dans l’est de la République Démocratique du Congo.

« Je veux être utile pour la société dans la recherche de solutions aux problèmes d’assainissement avec un lac propre mais aussi mener une grande campagne de sensibilisation sur la protection de l’environnement dans tous le secteur de la vie » Ces propos sont de l’initiatrice de Plastycor, armée de courage et d’abnégation pour faire de son rêve une réalité,Nicole Menemene est aujourd’hui une fierté pour Bukavu

Issue d’une famille letrrée, titulaire d’une licence en économie rurale et actuellement finaliste en Master à l’Université Catholique de Bukavu (UCB) avec plusieurs formations connexes au Kenya et en Ouganda que ça soit sur le leadership,mentorat et l’entrepreneuriat une femme exceptionnelle aux allures de grands

D’où vient l’idée de contribuer à l’ assainissement la ville de Bukavu ?

« l’idée je ne sais pas depuis quand l’idée est née.En soi je ne sais pas où est-ce que c’est caché mais au moins la première révélation c’était en 2012 lorsque j’ai écrit un article sur le comportement qu’on devrait avoir avec les déchets et à cet époque j’étais encore élève finaliste cependant l’article avais été publié l’année suivante en premier graduat dans la revue de l’Université Catholique de Bukavu ; Egalement j’ai rencontré des gens en février 2016 notamment Pascal Mulindwa et Étienne Salbon qui construisent des maisons avec de bouteilles plastiques au niveau de l’Ouganda, finalement j’ai mordu à l’idée et j’ai dit voila ceux dans quoi je veux œuvrer pour lutter contre l’insalubrité en recyclant les bouteilles plastiques.Par ailleurs j’ai proposé l’idée a un concours national en avril 2016 avec mon amie Christiane avec laquelle on a présenté le projet heureusement nous avions été troisième, après on est revenus à Bukavu pour la mettre en pratique en attendant le financement qui proviendrait des gouvernement provinciaux respectifs chose qui n’a jamais été faite mais j’ai continué les activités timidement toutefois c’est seulement en décembre 2019 que j’ai décidé de reprendre les choses en main et initiée une entreprise qui est Plastycor »

La famille une source de succès pour le combat vert de Nicole !

« J’ai de la chance car le gens avec qui je vis partage mes visions, je n’ai pas beaucoup d’efforts à fournir en tant que femme de ménage, comme je l’ai dit tantôt, ma chance est d’avoir un mari qui me soutient car il est avec moi dans beaucoup de mes initiatives et je suis avec lui dans ses initiatives ou dans nos autres entreprises. Donc on a beaucoup de temps ensemble, quand je veux réfléchir stratégie on réfléchit ensemble (…)D’ailleurs mes frères et sœurs,cousins et cousines ont étés les premiers employés de Plastycor quand on a commencé on a mis à profit tout les talents familiaux »

Vue de Nicole lors de la construction de la bâtisse écologique

Comme la rose pousse au milieu des épines,le parcours de Nicole n’est pas épargné !

« Le plus grand défi ce sont les fonds car on se dit on est entrain de faire quelques choses qui ne pas vraiment de notre ressort car c’est à la mairie que revient la tâche de gérer les déchets conformément à la loi qui a instaurée les entités territoriales décentralisées mais nous on l’a fait dans cette option entreupreuneriale pour essayer de ne pas compter sur d’autres personnes mais avec nos maigres moyens on a du mal à recycler le plus des bouteilles possible car on a aucune subvention ou aide pourtant grâce à ces fonds on peut se procurer des machines voulues pour travailler à un rythme afin d’avoir un impact visible à grande échelle, sans ignorer évidemment la copiologie qui caractérise Bukavu, on a pas de soucis si tout le monde se mettait dans le recyclage car notre objet serait atteint que la ville soit propre ; Figurez-vous quand on travaille sur un modèle avec tous les moyens il y a de gens qui viennent prendre la technologie et partir avec,on a même du mal à recruter d’autres personnes par peur et enfin les gens n’achètent pas nos produits »

Un soulagement dans la lutte verte

Malgré les défis,Nicole Menemene est sortie de l’ordinaire par la construction en 2020 d’une bâtisse en bouteilles plastiques qui marque un engagement sans mesure dans le combat écologique

Vue de la bâtisse en plastique construite par Plasty Cor en territoire de Kabare..

« C’est une œuvre qui me touche particulièrement car c’est une promesse que j’avais faite lors de ma présentation au concours national en 2016 »

En somme, Nicole Menemene projète construire des villages plastiques d’une capacité de 200.000 bouteilles dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo dans le but d’enseigner aux générations présente et future que les déchets ne sont pas à jeter mais à bien gérer pour l’avenir de toute la nation.

Par Loni Irenge Joël avec Fulgence Rukata

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