Bukavu :Des journalistes et DDH plaident pour la prise en charge de l’enfant laissé par Charline Kitoko

Des journalistes et défenseurs des droits humains vient d’exprimer leur indignation face au meurtre de la journaliste Charline Kitoko Safi et exiger un procès en chambre foraine pour que son mari (auteur) répondre de ses actes devant la justice et aussi inviter le gouvernement à venir en aide à la famille de la défunte.C’etait lors d’une marche pacifique tenue ce mercredi 26 Janvier 2021 en ville de Bukavu

A cette occasion,les journalistes,acteurs sociaux et défenseurs des droits habillés en noire,couleur de deuil et munis des papiers avec différents messages dont:«Halt aux violences conjugales»,«Un bon mari ne tape pas sa femme»…Ont marché de l’hôtel des postes au palais de la justice passant par le l’assemblée provinciale et le gouvernaurat où un mémorandum a été déposé.

Dans ce mémorandum,lu par Madame Solange Lwashiga,les manifestants déplorent cette violations de droit de l’homme et exigent un procès équitable pour que justice soit faite à la journaliste Charline Kitoko Safi

«Avec une grande fermeté, les organisations et médias signataires exigent des garanties de non répétition à travers la tenue d’une audience publique et en chambre foraine au lieu du crime, c’est-à-dire, au domicile de la victime, pour juger son mari,auteur du crime, pour lequel vous êtes saisis ce jour, entendu que ces faits se sont déroulés dans la maison familiale le 03 janvier 2022 tel que sus évoqué, avant que l’irréparable n’arrive le 05 janvier 2022»

Également,les journalistes et défenseurs des droits humains invite la justice à venir en aide à la famille de la défunte et surtout son enfant âgé d’environ 2 ans.

Vue de madame Solange Lwashiga et certains journalistes lors de la lecture du mémorandum @Credit Photo Esther Nsapu

«Considérant la douleur énorme de la famille et proches de la victime, mais auss le souci majeur de voir grandir l’enfant laissé par Charline Kitoko Safi, nous vous prions, avec votre collègue,le ministre des affaires sociales, humanitaires et solidarité nationale, voire,le gouvernement provincial du Sud-Kivu, de bien vouloir venir en aide à cette famille en détresse, en attendant que la justice dont nous voulons voir s’impliquer activement se prononce dans cette affaire»

Même son de cloche, Justin Kyanga directeur du groupe de presse Vision Shala qui exprime sa reconnaissance et invite les uns et les autres à venir en aide à l’enfant laissé par la consœur Charline Kitoko.

« Vision Shala dit merci à tous les journalistes qui se sont déplacés pour honorer la mémoire de notre consœur en réclamant notamment une juste équitable, une justice de qualité afin que les préjudices puissent être réparés(….)Nous pensons que cet engouement que nous découvrons ici va devoir également être bénéficiaire d’une manière ou d’une autre à l’avenir de ce petit ange qui n’a que 2 ans et qui a été laissé par notre consœur»

A la réception de ce mémorandum,le gouverneur ai du Sud-Kivu, Théophile Kiluwe a promis son accompagnement pour que justice soit faite à la victime.

Signalons qu’ une série d’actions citoyennes sera organisée à Bukavu et à Kamituga (territoire de Mwenga, lieu de la commission du crime) en vue de soutenir l’action judiciaire déjà en cours et de prévenir la commission d’autres violences conjugales et violences contre les journalistes.

Par Loni Irenge Joël

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