RDC/Condamnés dans l’assassinat de Mzee Kabila : 20 ans après,Césaire Muzima et Burume Fils retrouvent la liberté !

Césaire Muzima et Burume Fils natifs de la ville de Bukavu dans l’est de la République Démocratique du Congo condamnés à mort dans l’assassinat de l’ancien président Mzee Laurent Désiré ont été libérés le 8 Janvier dernier après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle après plus de 20 ans passé à la prison centrale de Makala.Ces enfants de la province du Sud-Kivu sont arrivés à Bukavu ce samedi 27 Février en provenance de Kinshasa via le port Emmanuel à Bukavu sous les applaudissements et les cris de joies de familiers,amis et connaissances venus pour le soutenir

Après avoir passés près de vingt ans en prison,ces hommes avaient été condamné à mort en Janvier 2003, tout comme 28 autres prévenus dont l’emblématique Eddy Kapend présumé commanditaire pour « attentat, tentative de coup d’Etat, complot, association de malfaiteurs, trahison »un verdict qui n’était pas susceptible d’appel.

Prenant parole et dans un état émotionnel visible à l’œil nu Césaire Muzima remercie Dieu le tout puissant pour le souffle de vie, les amis et connaissances l’ayant soutenus durant ces dures épreuves,les défenseurs des droits humains l qui ont milités pour qu’ils soient en vie mais surtout le chef de l’État Félix Tshisekedi pour leur accordé cette grâce afin de mettre fin à l’injustice dont ils ont été victime

« J’ai le sentiment de joie, l’émotion est grande du fait que vingt ans durant j’étais séparé par les miens qui m’aiment et que j’aime et cela arbitrairement, j’étais pris en otage par les méchants de ce monde et aujourd’hui quand je me retrouve devant eux ça ne peut qu’être une grande joie» a-t-il affirmé

Pour sa part Burume Fils a fait savoir que cette libération est la grâce divine car plusieurs amis ont perdu la vie dans ce qu’il qualifie d’injustice et d’oppression tout en plaidant pour le pardon car seul Dieu qu’appartient la vengeance ou la rétribution

« Nous nous souvenons des amis qui ont eu à perdre leurs vies dans cette situation d’injustice et ils sont au nombre de onze et nous ne sommes pas sûr s’ils étaient libres, s’ils auraient perdu la vie dans de circonstances comme nous le connaissons car ils n’ont jamais été soignés» ajoute-t-il

Avec Fulgence Rukata

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