Insolite : Un groupe de policiers a ravi un bébé des bras de sa mère croyant ravir les habits en vente

C’est une scène insolite qui s’est passée à Bukavu ce mercredi 4 septembre à la place Mulamba vers 16h. Une dizaine des policiers ont débarqué d’une camionnette juste à la courbure entre l’église la 5ème CELPA Filadelfia et le bureau de l’UNC. D’habitude ici, deux jeunes dames étalent quelques draps et des habits des friperies. En un clin d’œil, le véhicule a freiné, les policiers ont sauté par terre et directement ils ont ravi tout ce qu’avaient ces vendeuses à la sauvette, particulièrement les habits.

Jusque à coté, il y avait une autre dame qui allaitait son bébé de 3 mois. Et comme il y avait un courant d’air, la dame couvrait son bébé. Dans la précipitation, les policiers ont ravi même le bébé enveloppé dans une flanelle, croyant ravir un lot important d’habits. C’est alors que la maman a poussé des cris d’alerte et le petit ange a été retourné dans les bras de sa mère. Pris de honte après avoir été huée par les spectateurs, les policiers ont démarré le véhicule en toute vitesse, emportant quelques articles qu’ils avaient déjà ravi.

Ce même mercredi à 19h, deux femmes qui exercent le petit commerce à la place dite Feu-vert à Nguba ont été emportées par les policiers de manière brutale. La société civile de la commune d’Ibanda indique que l’une d’elles a été grièvement blessée lorsqu’elle tentait de résister face aux policiers qui se sont rués sur ses articles pourtant c’est tout ce qu’elle avait pour nourrir sa famille. La société civile exige leur libération et se dit prête à proposer une solution alternative à la police pour lutter contre les marchés pirates à Bukavu.

Notez que ce comportement de brutalité policière est fustigé depuis quelque temps par plusieurs habitants surtout les samedis entre 8h00 et 10h00 durant la période dite de salongo ; des policiers qui se comportent en bourreaux dans plusieurs coins de la ville sous prétexte de lutter contre les marchés pirates. Une certaine opinion estime qu’il y aurait une autre manière « courtoise » que la police pourrait adopter pour faire son travail. D’aucuns se demandent où vont tous les poissons frais, souliers, habits et articles divers que les éléments de la police ravissent à longueur des journées ?

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