Christophe Cirumira :« La protection de la biodiversité dépend de la réponse aux besoins de survie des populations » (JIB 2020)
La RDC dispose des parcs ,des lacs et diverses réserves naturelles,mais curieusement ces derniers subissent des destructions suite aux activités humaines dans ces différentes zones. En marge de la journée internationale de la Biodiversité, Christophe Cirumira chercheur et chargé de communication de la société civile environnementale du Sud-Kivu dans l’est de la RDC, alerte les autorités sur le risque qui pèsent sur la biodiversité en province du sud-kivu.
Dans un entretien avec Kivu5.net, Christophe Cirumira fustige le fait que le parc national de Kahuzi Biega et d’autres réserves naturelles sont menacés par la déforestation suite à la recherche des bois,le feu des brousses et d’autres activités de survie des population vivant aux alentours de ces réserves naturelles.
A cela s’ajoute la pêche des alevins dans le lac Kivu et la pollution des cours d’eau par des déchets ménagers en ville de Bukavu et dans les territoires de la province du Sud-Kivu.
« Nous avons déjà perdu plus de 80% de la biodiversité au niveau mondial, cette biodiversité est indispensable dans la séquestration de carbone et la stabilisation du climat (…) Les forêts, les lacs, les zones humides et autres réserves sont menacés par la pression due aux activités humaines » indique-t-il
Face à cette situation, le chercheur Christophe appelle les autorités à accorder aux populations des moyens de substances pour qu’elle ne puisse pas recourir aux parcs et autres réserves naturelles pour satisfaires à leurs besoins.
« Des populations vivent des parcs et cours d’eaux pour subvenir à leurs besoins mais cela constitue une menace à la biodiversité (…) Nous appelons les autorités à prendre des mesures accorder aux populations des moyens substances pour lutter contre la destruction de la biodiversité et restaurer le paysage dégradé par les activités humaines » Ajoute-t-il
Pour votre gouverne,La Journée internationale de la biodiversité était créée en 1993 par l’Assemblée Générale des Nations Unies et a eu comme thème cette année : « Nôtre solution est dans la nature »
Par Loni Irenge Joël
