Sud-Kivu :My Voice for the Poor contre l’impunité des auteurs des viols et violences conjugales

«La situation de la femme face aux voils et violences conjugales au Sud-Kivu», thème au centre d’une conférence organisée en ville de Bukavu,ce samedi 12 Février 2021 par l’organisation Allemande My Voice for Poor.Occasion pour des acteurs sociaux,des médias et des autorités de réfléchir sur les mécanismes à mettre en œuvre pour combattre la répétition des cas violences et l’impunité des auteurs de ces dernières.

Partant du constat selon lequel,la province du Sud-Kivu enregistre ce dernier temps plusieurs cas de viols et violences conjugales conduisant des fois à la mort comme le cas de Charline Kitoko, journaliste de Vision Shala Kamituga et Marie Anne Buhoro activiste des droits humains à Kalehe,tuées par leurs maris, l’organisation My Voice for the Poor vient de mettre autour d’une table différentes personnalités pour réfléchir sur la situation de la femme face à différentes formes de violences au Sud-Kivu.

Tour à tour,la responsable de l’organisation My Voice for the Poor,le maire de la ville de Bukavu,le président sectionaire de l’Union Nationale de la presse du Congo (UNPC/Sud-Kivu),le président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) sont revenus sur différentes thématiques visant à décourager les violences faites aux femmes et combattre l’impunité de ces dernières.

Occasion pour madame Odette
Mezeme Caldwell,responsable de l’organisation The Voice for the poor de justifier sa présence au Sud-Kivu par le désir de s’enquérir de la situation des femmes victimes des violences conjugales pour mieux les soutenir.

«Je suis venu de l’Allemagne jusqu’ici pour m’acquérir des connaissances pourquoi les viols se répètent trop autant et dans l’impunité et je me suis donc je vais venir sur place pour voir des explications au niveau de la justice»(….)Ce n’est pas seulement Charline qui est morte,il y a aussi le 31 Janvier le cas Marie Anne Buhoro que son mari a tué et ce sont ces violences qui ont poussés à ce que personnellement avec l’équipe My Voice que je vienne jusqu’ici

Concernant le cas du meurtre de Charline Kitoko dont le verdict est attendu, Odette Mezeme promet des actions avec d’autres organisations si la justice ne fait pas bien son travail.

«Nous avons la confiance que la justice va fera son travail(…)Si la justice ne fait pas son travail nous allons voir,il y a beaucoup des associations,voir quand et dans quel contexte que nous pouvons essayer de faire quelque chose pour que ces viols ne se répètent plus ici au Sud-Kivu

Notons My Voice for the Poor dispose d’une large expérience dans l’accompagnement des femmes victimes des violences conjugales et formation de ces dernières dans entrepreneuriat pour leur autonomie

Cette organisation intervient en Allemagne, Belgique,Ouganda, Tanzanie et sera installée bientôt en RDC

Par Loni Irenge Joël et Ilanga Temba David

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