RDC : Plus de 60 défenseurs des droits humains acquités grâce à l’appui juridique du projet RISK entre 2016-2022.

Plus de 60 défenseurs des droits humains ont été acquittés grâce à l’appui juridique des projets RISK 1 et RISK 2, exécutés de 2016 à 2022, dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Maniema et Ituri, dans l’Est de la RDC. Une révélation faite par le consortium Agir Ensemble pour les Droits Humains, Ukingo Wetu et SOS IJM, dans un rapport sur la criminalisation des défenseurs des droits humains, intitulé : « Les défenseurs des droits humains humains sur les bancs des accusés ». La présentation de ce rapport est intervenue, au cours d’une conference de presse virtuelle sur zoom, ce lundi 3 Octobre 2022.

A en croire ce rapport, au cours de la seconde phase du projet RISK, près de 300 défenseurs ont été assistés.

Également, la base des données en ligne et manuelle des projets RISK 2 et RISC depuis janvier 2020 renseignent : « que 97 défenseurs ont été criminalisés parmi eux 68 ont été acquittés »

D’où l’importance d’établir des mécanismes pour : « Assister en urgence les défenseurs des droits humains en danger en leur fournissant un soutien individualisé et adapté aux menaces qu’ils subissent».

Également : « Instituer des mécanismes de protection collective des DDH au sein de leurs communautés afin de prévenir les menaces auxquelles ils sont exposés et réagir en cas de danger et Instaurer par un travail de recherche de communication et de plaidoyer un environnement juridique et politique toujours plus protecteur des DDH en RDC»

Occasion Vicar Bandungi Hangi coordonnateur de la synergie de projet de la synergie Ukingo Wetu, de préciser que ce projet offre un accompagnement juridique, médical et psychologique aux DDH selon le cas et le besoin exprimé, pour mieux assurer leur protection.

«Le projet prévoit un appui holistique mais c’est au cas par cas, il y a des cas où la menace est très grave et que le degré de nuisance est très élevé, on procède par une délocalisation du DDH, le projet apporte également un appui juridique, psychologique et médicale mais c’est au cas par cas et selon les besoins exprimés et validés par l’équipe du projet RISK»

Tout en saluant, le vote des édits portant protection des défenseurs des droits humains dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu,

Le consortium Agir ensemble pour les droits humains, Ukingo Wetu et SOS IJM plaident pour la mise en œuvre d’ une politique nationale en faveur des droits humains, grâce au vote de la loi portant protection aux défenseurs des droits humains et assurer son application effective.

Par Loni Irenge Joël

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