RDC: Vivement un vaccin contre le glissement !

Au moment où les Congolais s’apprêtent à recevoir les doses anti-coronavirus, voilà qu’une autre épidémie est déclarée! En fait, il s’agit d’une résurgence. Pas d’Ebola.Mais du «glissement»

Ce virus a sévi, pour la première fois, en 2016. Le pays a mis deux ans pour en venir à bout. A quel prix ? Des concertations, des pourparlers assortis de gouvernements œcuméniques. Des cloches à 21h, des marches dominicales sans itinéraires. Des déclarations conjointes des « partenaires traditionnels » de la RDC… Hélas, des morts et des blessés que certaines officines locales comme internationales n’ont pas hésité à instrumentaliser!

Sur la foi d’assurances des spécialistes, les Congolais pensaient avoir éradiqué à jamais cette épidémie. Erreur!
Les épidémiologistes alertent déjà sur les signes avant-coureurs de cette même maladie virale. Ils établissent un parallèle entre les symptômes du début 2015 et les présages qu’ils observent ces derniers temps.

Forts de l’expérience du passé, les virologues congolais préconisent la vaccination. Qui vacciner ? Réponse des spécialistes anti-glissement : tous les hommes et toutes les femmes à risque.

On trouve ces compatriotes dans tous les hauts lieux du pouvoir issu des élections de décembre 2018. A savoir, la Présidence de la république, les deux chambres du Parlement-majorité, neutre et opposition – le Gouvernement à venir, les assemblées et exécutifs provinciaux…Voilà autant de clusters où le vaccin anti-glissement s’impose.

Expérience 2016 en bandoulière, les spécialistes estiment qu’il y a urgence de vacciner toutes les personnes vulnérables. Sans exception. Car, cette maladie se propage très rapidement et s’installe très facilement dans la durée.

Le pays tout entier risque donc d’être contaminé. La conséquence de cette contagion à l’échelle nationale serait de dépasser l’horizon décembre 2023 sans… élections. Comme les animateurs élus ne peuvent être remplacés que par d’autres élus, on serait parti pour la gloire.

Au grand bonheur de nouveaux tenants du «j’y suis, j’y reste». Au grand dam des chantres de « ôte-toi de là que je m’y mette ». Par-dessus-tout, au grand malheur du pays qui verra sa sempiternelle crise de légitimité se renforcer

Avec Forum des As

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer