Sud-Kivu : Après les bouteilles plastiques, PlastyCor s’attaque aux sacs en plastique «sachets»
Après le recyclage des bouteilles par la construction d’une maison et la production des meubles (Canapés, Tabourets et guéridons) et la fabrication des paniers multi-usages, l’entreprise écologiste Plastycor RDC annonce la production des sous-verres et sous-plats, à partir des sacs en plastiques ou sachets. Ceci dans le but de lutter contre la pollution plastique par la valorisation des déchets. Dans un entretien avec Kivu5.net, Nicole Menemene, directrice de cette entreprise écologiste, revient sur sa motivation dans la valorisation des sacs plastiques.
Partant du constat selon lequel, la ville de Bukavu fait face à une forte pollution plastique, suite à l’utilisation permanente des sacs en plastiques, Plastycor s’est engagé à valoriser ces sacs plastiques qui après leur usage sont souvent jetés dans des caniveaux,sur la chaussée et dans d’autres endroits en ville de Bukavu.
Pour y parvenir, Nicole Menemene rassure que des sous-verres et sous-plats, seront fabriqués grâce à la créativité au service de la nation et accorder ainsi une seconde vie à ces sachets.
« Nous allons appeler tout le monde à acheter parce que plus on en vend, plus on assaini la ville car un sous plats sollicite 7 à 10 sachets de la taille du sachet noir, et une pièce sera à moins de 1 dollar pour ouvrir tout le monde à la possibilité d’acheter».
Et de poursuivre que des formations seront organisées pour permettre à la population de gagner l’argent grâce à la protection de la nature.
« A partir de Septembre, nous allons organiser des campagnes de formation de ceux qui seront désireux d’apprendre comment le faire. Nous allons apprendre gratuitement à tous ceux qui vont exprimer le vœu (…) Même les mamans au marché peuvent cocheter en vendant leurs produits calmement)»
Signalons que les premiers protoypes seront présentés et vendus à partir du 20 Août 2022 au cours de la Foire internationale des Arts et de Créativité (FIAC), prévue dans la ville de Bukavu.
Par Loni Irenge Joël
