Sud-Kivu/CPJ: « La jeunesse doit réfléchir sur la consolidation la paix»(JIDH 2020)

L’humanité célèbre la journée internationale des droits humains le 10 décembre de chaque année en marge de l’adoption par l’assemblée générale des nations unies de la déclaration universelle de droits de l’homme en 1948. A cette occasion,le conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu déplore les violations des droits humains et particulièrement ceux de la jeunesse avant de plaider pour la sanction des auteurs des violations et inviter la jeunesse à travailler pour la promotion de la paix.

Votre journal vous propose l’intégralité du message du conseil provincial de la Jeunesse du Sud-Kivu en marge de la journée internationale des droits humains.

« COMMUNIQUÉ N°002/CNJ/CPJ-SK/JS/2020 A L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS HUMAINS

La jeunesse de la RD Congo en général et du Sud Kivu en particulier est victime des tensions de guerres à répétition, de la marginalisation, de non accès à l’éducation, du chômage généralisé, des déplacements internes et externes, des viols et violences sexuelles, d’agression, de l’abandon.Bref, des violations graves des droits de l’homme spécifiquement de la jeunesse dans la province du Sud – Kivu.

Au regard du tableau très sombre de la dégradation exponentielle des droits de l’homme, le Conseil Provincial de la Jeunesse, CPJ Sud- Kivu, exprime son profond regret de constater que certains individus continuent à poser des actes inhumains sans qu’ils ne soient ni interpellés, ni inquietés causant d’énormes dégâts humains, psychologiques et matériels.

Il est à noter que des rapports concordants présentent le Sud Kivu comme un théâtre des violations des droits de l’homme notamment dans les hauts et moyens plateau d’uvira, Fizi, Mwenga, Shabunda et dans biens d’autres territoires où des jeunes sont assassinés de suite des conflits fonciers, insécurités,…

Plusieurs coins et recoins de l’étendue du territoire provincial étant émaillés par l’insécurité grandissante. Il est important ici de condamner avec insistance les graves violences faites à la jeune fille pour laquelle le respect des droits reste une gymnastique compliquée dans plusieurs services étatiques, paraetatiques et/ou privés.

A travers cette journée, le CPJ Sud Kivu lance un message de paix tout en appellant tous les jeunes de la province à se désolidariser de tous les ennemis de la paix visibles et invisibles et participer à la cohésion sociale longtemps bafouée par certains individus en mal de positionnement ou en quête du pouvoir utilisant les jeunes pour déstabiliser et causer d’énormes dégâts contre leurs sœurs et frères des communautés. Il est temps de consolider l’amour et l’unité en province pour vaincre les antivaleurs qui ravagent la vie de la jeunesse.

L’on ne peut pas vaincre les violations des droits humains dans l’impunité et l’extrême pauvreté. Raison pour laquelle, le CPJ appelle aux organes compétentes d’interpeller les auteurs et dire le droit en toute impartialité ; et aux autorités locales que provinciales de privilégier l’intérêt du souverain suprême qu’est la population en améliorant sa condition socioéconomique.

Que cette journée soit pour toute la jeunesse un moment de réfléchir sur les voies et moyens de consolider la paix gage d’un développement durable.

Fait à Bukavu, le 10 décembre 2020

Pour le CPJ SUD KIVU

Joella SAMBO

Présidente »

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