Sud-Kivu/ESU: Le corps académique de l’ISP/Bukavu entre en grève

Le corps académique de l’institut supérieur pédagogique de Bukavu (ISP/Bukavu) prend acte de la déclaration du réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs publiques de la République Démocratique du Congo. Une déclaration portant levée de la suspension de la grève générale, sèche et illimitée décrétée le 22 Septembre 2022 et suspendue le 26 Octobre 2022. Il le fait savoir dans un communiqué rendu public et consulté par votre media Kivu5.net ce mardi 21 Février 2023.

Dans ce communiqué le corps académique de l’ISP souligne que cette décision rencontre la position prise au cours de leur assemblée générale du 08 Février 2023 par les professeurs de l’ISP/Bukavu. Cette décision concerne le début d’une grève à dater de ce mardi le 21 Février 2023 jusqu’à la mise en application stricte et complète des accords de Bibwa par le banc gouvernemental.

Le représentant du corps, déplore qu’à ce jour, 80% des unités non payées au lancement de la grève demeurent toujours impayés contrairement aux prescrits des accords ; 80 % de Chefs de Travaux demeurent encore sous-payés ; 90% de Chefs de Travaux et les Assistants demeurent encore impayés au salaire de base.

A cela, Professeur Fabrice MUVUNDJA ajoute que : « Le comité Permanent de suivi des accords n’a toujours pas été mis en place ; la Commission mixte de contrôle devant dégager les effectifs afin de payer les NU et les NP, n’a toujours pas été mise en place et jusque-là aucune suite réservée à la prime de recherche pourtant devrait être payée depuis le mois de juillet 2022 ».

Pour lui, il est inconcevable que le Barème de Bibwa considéré comme le premier palier de réduction des écarts entre les membres du corps académique et ceux du corps scientifique ne soit pas payé jusque-là comme prévu en janvier 2023.

Cette décision des enseignants de l’ISP/Bukavu arrive au moment où le Syndicat National des Chefs de Travaux et Assistant de la RDC décide, conformément à l’article 39 de la constitution du 18 février 2006, de reprendre une grève sèche, générale et illimitée à dater du lundi 20 février 2023 sur l’ensemble du territoire national.

Il sied de signaler que le SYNACASS exige l’application des accords avant la reprise des activités et invite d’autres enseignants à respecter légalement le présent mot d’ordre sans être inquiétés par les Comités de Gestion ou toute autre instance

Par Eric CHOKOLA

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