Sud-Kivu: GYLF invite l’État congolais à accorder le crédit agricole aux femmes rurales(JI de la femme rurale 2020)

L’humanité célèbre ce Jeudi 15 Octobre 2020 la journée internationale de la femme rurale. Occasion pour la communauté de reconnaître le rôle important que jouent les femmes rurale dans la sécurité alimentaire et d’autres domaines de la vie. Au Sud-Kivu , le Forum Global des jeunes leaders (GYLF ) de plaider pour la sécurité et la promotion des activités des femme rurales.

Dans un entretien avec kivu5.net, Solange Kwinja, coordinatrice de cette organisation indique les femmes rurales sont un pilier dans les ressources naturelles et un secours de la famille. Pour elle, cette catégorie mérite un accompagnement de l’État congolais.

A cet effet, cette organisation plaide pour la création des opportunités pour les femmes rurales au Sud-Kivu en particulier et en RDC en général.

«Le gouvernement congolais devrait soutenir cette catégorie de la population en accordant un crédit agricole afin de renforcer les activités de cette dernière. En dehors de cela, il est très important de construire dans chaque territoires une maison de la femme rurale afin que celle-ci puisse trouver un lieu pour exposer leurs production et la vente à un prix rentable » indique-t-elle

Néanmoins, Solange Kwinja déplore la situation que traversent les femmes rurales caractérisée par l’insécurité, le viol ainsi que des discriminations .Occasion pour GYLF d’appeler l’État congolais à protéger cette catégorie vitale de la communauté.

Vue des femmes rurales accompagnées par GYLF dans la culture du café

« Les femmes rurales traversent d’énormes difficultés, notamment le problème d’ accès au terrain,la discrimination, le viol,…A cet effet nous demandons la protection des droits de ces femmes, la sécurisation et la réhabilitation des routes de desserte agricole » ajoute-t-elle

Notons que la journée internationale des femmes rurales est l’occasion de célébrer le rôle décisif joué par celles-ci en matière de sécurité alimentaire et de nutrition mais aussi de sensibiliser la communauté internationale afin que cette dernière continue à investir dans le rôle de chef de file des femmes et à aider leurs réseaux structurés ou informels à contribuer à la lutte contre la COVID-19.

Par Loni Irenge Joël

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