Sud-Kivu: La cohabitation entre les hommes et les hippopotames, une opportunité pour Uvira et Fizi !

Depuis la nuit des temps, les hippopotames vivent dans le Rift d’Albert Africain dans l’est de la RDC en province du Sud-Kivu. Malheureusement , ces animaux sont depuis quelques années menacés d’extinction suite aux activités humaines. Ces derniers en recherche d’habitat happent les habitants sur leur chemin. Occasion pour les organisation de protection de la nature de penser sur la cohabitation entre les hommes et les hippopotames au bord du lac Tanganyika et de la Rivière Ruzizi en territoire d’Uvira et Fizi.

Des sources dans la zone transfrontalière partagée entre RDC et le Burundi, renseignent que cette dernière connait depuis plusieurs décennies des conflits internes, massacres, guerre et atrocités de tout genre accompagnés d’une crise politique au Burundi.

A en croire, Christophe Cirumira,chercheur en environnement, cette situation occasionne la destruction de l’habitat naturel des hippopotames et expose ces derniers aux braconnage lors de la recherche des zones à habiter.

« Certains habitats des hippopotames subissent des menaces comme le braconnage à la recherche de la dent ; de la peau, pression anthropique, agriculture, pêche et son habitat nature est dégradée à son triste sort conduisant l’extinction de ces mammifères emblématiques et hautement protégées par la loi (…) Les hippopotames en divagation à la recherche d’habitats sécurisés sont régulièrement braconnés et commercialisés. Ceci occasionne un conflit homme animal grandissant et plus fréquent dans la zone » Indique-t-il

Face à cette situation, Christophe renseigne que des efforts sont en cours pour assurer la cohabitation entre les hommes et les hippopotames en vue de protéger la nature et arrêter des conflits hommes-animaux qui ont déjà fait des morts dans les territoires d’Uvira et Fizi » Ajoute-t-il

Ajoute-t-il

Pour y arriver, notre source plaide pour l’implication du gouvernement dans la mise en oeuvre de ce projet.Ceci en vue de développer le tourisme et la protection de ces animaux.

« Toutefois, il y a assez des gaps à révéler pour y arriver d’où l’implication et la contribution technique et financière des parties prenantes notamment : Le gouvernement congolais, société civile environnementale, ONG internationales, agences des nations et coopérations sont indispensables » Conclut-t-il

Par Loni Irenge Joël

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