Adrien Zawadi, l’incarnation de la constance à la tête du BCSC du Sud-Kivu

Très discret doté d’un sens élevé de leadership auréolé d’une dose de responsabilité Adrien Zawadi Luantunda figure parmi ces jeunes qui à force d’intelligence et de constance sont devenus socialement important grâce à leur savoir faire. Militant de la société civile depuis le début de son parcours universitaire, un homme exceptionnel qui a consacré sa vie pour les causes des démunis, la justice sociale, l’établissement d’un Etat de droit et aussi connu pour sa ferveur et ses prise des positions tranchantes sur les questions d’intérêt nationales et provinciales et en ces jours élu president du bureau de coordination de la societé civile annonce d’articuler son programme d’action sur trois pilier notamment la proximité, la pression et le partenariat

Issue d’une famille chrétienne et lettrée Adrien Zawadi est né à Katana en territoire de Kabare dans l’est de la République Démocratique du Congo, marié et père de quatre enfants ayant fait ses etudes primaires et secondaire au Lycée Katana ou il obtint son diplômes en section pédagogiques, par la suite il passa plus de quatre ans au grand séminaire chez le missionnaires d’Afrique(pères blancs) ; revenu dans la vie normale et soucieux d’approfondir son parcours scolaires comme tout fils digne d’une famille instruite, il entama son parcours universitaire au Centre Universitaire de Bukavu(CUB) actuellement Université Officielle de Bukavu (UOB) ou il décroche son diplôme de licence en Sciences Politiques et Administratives en 2004 et actuellement il poursuit son troisième cycle à l’université de Kisangani.

Un combat pour le bien de la société débute

Par ailleurs Adrien Zawadi renseigne que son militantisme est lié à son soucis pour la défense de droits des citoyens surtout que la société civile est un outil des revendications sociales et d’éducation à la citoyenneté responsable ainsi que de participation à la gestion du pays

« la Société civile c’est un service parce que moi en tant que politologue je sais que chaque citoyen a une obligation de participer à la gestion du pays mais chacun peut le faire à son niveau ; les uns choisissent de faire la politique ; d’autres choisissent d’aller à la société civile mais également d’autres choisissent d’aller dans la religion en devenant soit de prêtre , pasteurs ou imam mais tout cela c’est au service de la communauté mais moi j’ai choisi vue ma formation de philosophe et de politologue la voie de la société civile et je suis là depuis 1999 malgré les sollicitations politiques je n’ai jamais cédé et je ne céderai pas » a-t-il renseigné

Malgré les épines, l’homme au service de la société fonce

Néanmoins toutes les années du militantisme du leader Adrien Zawadi à la société civile n’ont pas été roses comme on pourrait le croire car son chemin, a été émaillé des plusieurs obstacles comme les arrestations, les menaces, les agressions physique, la pression familiale mais toute fois ,notre source renseigne que le plus grand écueil demeure l’incompréhension dû à sa manière de concevoir les choses, sans ignorer l’insécurité qui frappe tout le monde car il a déjà été étrangler dans l’exercice de son travail par de bandits, interpellé par le service de renseignement et même forcer à l’exil.

« Nous sommes dans un monde où les sont à l’envers lorsque par exemple vous avez une attitude différentes d’une frange de la communauté on te considère comme anormal ; c’est à dire par exemple cette questions d’antivaleurs et moi je ne suis pas dans les antivaleurs , lorsque on parle de la corruption ou de monnayages des actions de la sociéte civile moi je ne suis pas dans ça,j ’ai une certaine éthique que je respecte que j’ai reçu de ma formation d’ancien grand séminariste , le defi également quand on fait le travail à la société vous ne vous appartenez plus mais vous appartenez à une famille qui pense qu’à tout moment on peut vous tuer et quand on vous tue c’est la famille qui perd alors devant des telles situations parfois la famille vous demande d’abandonner ce combat mais comme c’est ta conviction tu continue » a-t-il ajouté

Les trois P pour redorer à la société civile son image et sa crédibilité

Quant à la question de savoir quel est son cheval de bataille à la tête du Bureau de Coordination de la Societe Civile, Adrien Zawadi fait savoir que son action s’articulera sur trois pilier à savoir la proximite , la pression et le partenariat afin de rédorer et recridibiliser l’image de la societe civile ternie en le remettant sur l’orbite du combat social de toutes les autres sociétés civiles du pays surtout que la societe civile du Sud- kivu est la pionniére en République Démocratique du Congo

« Aujourd’hui la société civile du Sud-kivu est devenue trop bureaucratique a telle enseigne que même pour venir voir le président il semble qu’il y a eu parfois des audiences en remplissant des billets d’audiences ,il y a eu fissure entre le bureau et la base, comment peut-on canaliser les aspiration de la population à la base si vous n’ êtes pas en contact permanent avec eux ,il faut aujourd’hui une société civile de proximité pas une société civile bureaucratique mais une société civile qui canalise les aspirations du peuple et en faire un outils de plaidoyer ; vous savez que le bureau de coordination a quatres fonctions cardinales à savoir le plaidoyer , le lobbying ,la représentation et enfin la coordination ; le deuxième P est la pression car souvent vous pouvez faire un plaidoyer à l ‘autorité sur une question quelconque qui agace la population, parfois l’autorité fait la sourde oreille alors la societé civile a aussi le moyen de pousser l’autorite a agir mais une pression qui doit être faites dans les normes c’est à dire non violentes et légales parce que nous devons protéger nos population de l’arbitraire de l’État et sans la pression de la société civile la population doit subir l’arbitraire de l’ Etat ;par exemple actuellement nous sommes dans un contexte caractérisé par un capitalisme sauvage et le capitalisme sauvage est ici représenté par les multinationales qui mettent nos autorités en situation difficile pour répondre aux besoins de la population ;enfin le troisième P est le partenariat qui est à la fois avec les autorités ainsi que les partenaires techniques et financier externe toutefois ce partenariat ne doit pas nous endormir ou sous entendre l’ infedeoation pourtant la tendance actuelement c’est de dire qu’ils sont nos partenaires il faut pas faire pression sur eux , consequences il y a de endroits ou la population attende que la societe civile puisse agir et n’a pas agi ; donc pour moi je fonderais toute mon action mon sur ce ces trois piliers en sachant nécessairement que je voudrais faire de la société civile ,une société civile d’en bas mais pas une société civile d’en haut ça signifie dans cette philosophie que j’incarne je menerais des itinerances dans les territoires car ça fait plusieurs annes que nous n’avons pas eu un bureau de coordination qui a fait le tour dans le territoire pour savoir quelles sont les réalités aux quelles les collègues dans les territoires sont confrontés »a-t-il fait savoir

Vue de membres du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu

En rappel le membre du bureau de coordination de la société civile ont été élu le samedi dernier à Bukavu avec comme président Adrien Zawadi, vice présidente Nene Bintu, Rapporteur Mizo Kabare, Rapporteur adjoint Zozo Sakali et la trésorerie est assurée par Madame
Naweza Chirhalwirwa

Par Loni Irenge Joël avec Fulgence Rukata

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