Bukavu : Naomi Kash, une fierté de la musique consciente !

«Ma seule motivation c’est l’amour que j’ai pour la musique,pour ma société…».C’est en ces mots que Naomie Kashibura connue sous le pseudo « Naomi Kash», une jeune artiste évoluant à Bukavu dans l’Est de la RDC, use de son talent pour éveiller la conscience de la jeunesse en donnant par la musique l’espoir,la fraternité et la liberté. Ainsi votre journal vous présente un coup de projecteur sur la carrière de cette étoile montante de la musique urbaine.

Tout commence en 2016 lors du lancement de l’organisation Leader Race où Naomi preste pour la première fois avant d’attendre l’entrée officielle deux ans après pour apporter un nouveau souffle par la production des chansons humanitaires ,de conscientisation et surtout l’encouragement à la jeunesse.

Du Slow au Rap passant par Rnb le l’Afro et d’autres styles, Naomi exprime son inspiration tirée la vie quotidienne par des compositions passant un message d’espoir, d’éveil de conscience,de liberté et de fraternité.

Intéressée par la musique française et plusieurs artistes locaux, cette étoile montante perfectionne son telent pour accorder au public une bonne musique et consciente.

« J’aime le rap français, le rap conscient, je suis souvent les « paroliers » dont mes préférés sont Youssoupha et Médine ! La plume de Soprano m’inspire aussi! J’ aime beaucoup le Gospel Hillsong avec Taya , mais aussi Kari Jobe et Lauren d’aigle ! Le style culturel de Sauti m’inspire beaucoup ! J’aime bien nos artistes locaux : l’écriture de Gissy Jemedali, Damas, master B est plutôt authentique…. Bref je suis trop la musique et j’aime toute bonne musique la liste de mes préférés serait exhaustive»

Vue de Naomi Kash lors d’un enregistrement

Plusieurs défis mais le courage prime

Comme la rose pousse au milieu des épines,la carrière de Noémie connait plusieurs défis dont le manque d’accompagnement mais malgré cela,elle ne baisse pas les bras.

« Aucun système ne soutient les artistes a bukavu jusque là, tout ce qu on reçoit après un dur travail ce sont des jugements de l’entourage. Se battre pour produire de la bonne musique mais aussi se battre contre la mentalité de la société (…) Je me base sur mes objectifs et tant que je peux encore avancer , j’ avance »

Une production auréolée d’un engagement pour le changement

Dans sa gibecière musicale on retrouve, plusieurs titres et collaboration le tout pour apporter un plus aux efforts dans la conscientisation de la communauté

« Un album a été fait au compte de la Fondation Panzi avec les artistes de leaders race ! « M’envoler » c’est son intitulé, je fais partie des chanteurs compositeurs.Les autres titres sont Jeshi avec Shako, Damas et Ready; Broken dreams avec Young John, ma chanson Ever lasting Talk et Projet avec Gissy Jemedali donc quatre titres
»

Un temps pour inspirer les autres

Occasion pour Naomi d’inviter les autres filles à embrasser la carrière musicale malgré les difficultés qui sont sur leur chemin.

« Je vais pas leur mentir, c’est pas facile ! Il y a trop de difficultés sur la route ! Cependant on a besoin de femmes chanteuses dans notre société locale ! Cest le seul moyen de faire face aux contraintes de la société ! L’amour de la musique permet de faire face a toute circonstance »

En somme, Naomie Kashibura fait combine la musique aux études pour préparer un avenir meilleur et inspirer les autres à faire mieux pour le bien la communauté : « Je me lève tôt et je me couche tard! Pour aller aussi loin en musique que je le pourrais sans abandonner les autres aspects professionnels de la vie telles que les etudes » conclut-elle

Par Loni Irenge Joël

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