Bukavu: après un bilan « catastrophique » de pluies, la ville peut-elle craindre le pire ?

La forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Bukavu dans la soirée du dimanche 10 Décembre dernier, a fait un bilan sombre, en termes de conséquences. Au moins 13 morts ont été déclarés par la Société Civile, noyau d’Ibanda.

Selon cette structure de la Société Civile (citée par congoleo.net), le phénomène « éboulement » a refait surface. Cinq (5) morts dont trois (3) d’une même famille (une mère et ses deux enfants) ont été enregistrés sur avenue Ruzizi, à Mushununu. Deux (2) autres morts de la même famille, sur l’axe Mbeke.

A Muhungu (Ruzizi 3), dans le quartier Ndendere, 8 morts (parmi lesquels des enfants) ont été répertoriés au côté de plusieurs dégâts matériels.

A Irambo c’était le déluge :

Au-delà des pertes en vies humaines, l’inondation a fait des dégâts matériels sur d’autres parties de la ville. A Irambo, des routes inondées ont constitué l’obstacles aux passants (piétons ou véhicules) pendant plus de 2heures de temps. Plusieurs maisons ont également été inondées, et plusieurs dégâts matériels enregistrés.

La période « dangereuse » du calendrier pluviométrique :

Les deux mois de fin de l’année (novembre et décembre) sont réputés d’une forte pluviosité sur le calendrier climatique. Ceci constitue un danger pour un milieu en dégradation avancée comme la ville de Bukavu.

Alerte maximal à la population de Bukavu, surtout ceux qui vivent dans des sites à haut risque, sur des pentes élevées. Celle-ci est exposée aux inondations, éboulement de terre ou glissement des terrains à cette période.

Il sied de signaler que chaque période de fortes pluies, les inondations et éboulement endeuillent la population de Bukavu. Un fléau qui reste à nos jours sans solution aux yeux des autorités compétentes.

Par Eric Shukrani

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