Journée mondiale du Livre et du droit d’auteur, Désiré Kabale plaide pour la restitution des impôts collectés  

Le monde entier commémore la Journée dédiée au Livre, et au droit d’auteur chaque 23 avril de l’ année.

En l’occasion de cette journée, la rédaction de media kivu5 est allée à la rencontre de Désiré Kabale Mutimanwa, directeur de l’organisation Livres pour les grands lacs.

« C’est un grand jour pour nous, créé par UNESCO pour interpeller tous les intellectuels, que notre vie intellectuelle dépend de la lecture » A-t-il dit.

Pour lui, cette journée est dédiée plutôt à la méditation, qu’à la célébration comme d’habitude à chaque telle occasion.

« Méditons au lieu de célébrer, car chaque intellectuel devrait se mettre à réfléchir et donc à effectuer un bilan intellectuel. Depuis le début de l’année, combien des livres ai-je lu ? Il me reste combien à lire ? Que puis-je encore lire ? Quand lirais-je ? » Telles sont des interrogations à se poser selon notre interlocuteur.

Desire Kabale encourage l’achat et la vente des livres, car d’après lui, ces derniers constituent les supports qui véhiculent la connaissance.

« Nous encourageons l’achat des livres. Tant qu’il y aura besoin d’enseigner, de former les gens, tant qu’il y aura des écoles, nous aurons toujours besoin des livres parce que ce sont des supports qui gardent et véhiculent la connaissance et quiconque cherche à avoir la connaissance doit se référer aux livres. » A suggérer le directeur de l’organisation Livre pour les grands lacs.

Pour cette journée, il parle d’un combat qui est mené pour la restitution du droit d’auteur. Ceux-ci qui du reste, sont collectés sous forme d’impôt, mais ne sont jamais restitués aux auteurs.

« Le droit d’auteur reste un problème majeur dans notre pays car les auteurs ne vivent pas de leurs plumes. Les auteurs doivent vivre de leurs œuvres, car nous avons des structures étatiques qui collectent les impôts au nom des auteurs. La redistribution de ces impôts en leurs noms devrait leurs revenir. Le droit d’auteur est un droit qui doit se revendiquer et se réclamer. » A-t-il souligné.

Il invite ainsi les intellectuels à être des « liseurs », des gens qui lisent par plaisir, culture et par souci de connaitre et non par contrainte ou obligation.

Signalons qu’avec la révolution de la technologie, le concept « Médiathèque » a vu le jour. Ici, on voit désormais des livres sonores, virtuels, les livres numériques, et livres sous son support traditionnel (en papier).

Par Irène Mulindwa

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer