Bukavu/insalubrité: des déchets abandonnés sur des avenues constituent un danger pour la population locale

A l’image de plusieurs autres villes de la République Démocratique du Congo, l’insalubrité bat son plein dans la ville de Bukavu. C’est le constat fait par Kivu5.net, dans plusieurs avenues de différents quartiers, dans la commune d’Ibanda.

Selon des habitants que nous avons interrogés sur la question, ces déchets visibles dans des avenues sont stockés par des Associations d’hygiène qui évacuent ces derniers dans des ménages. Malheureusement, ils les laissent trainer longtemps sur la route (souvent 1 à 2 mois).

D’après des recherches des experts, cette réalité constitue un défi de taille pour la santé publique, la qualité de vie des citoyens et l’image de la ville dans son ensemble. Car, la situation actuelle, favorise la prolifération de maladies infectieuses et hydriques, mettant en danger la santé des habitants.

« Les eaux stagnantes servent de terrains de reproduction pour les vecteurs de maladies telles que le paludisme, augmentant ainsi les risques pour la santé publique et compromettant le bien-être général de la population. L’insalubrité exerce également des effets négatifs sur le tissu social de la ville. » Explique un de nos interlocuteurs.

Ce cas d’insalubrité est souvent localisé dans des quartiers populaires. Notamment dans des quartiers de la commune d’Ibanda où la population est pourtant abonnée aux Associations d’évacuations des déchets.

Face à cette situation, une intervention « coordonnée » des autorités locales, des organismes gouvernementaux, des ONG et des habitants eux-mêmes est d’une importance capitale.

Des mesures immédiates doivent être prises pour remédier à cette situation et garantir un environnement sain à tous les habitants. Des initiatives de sensibilisation et des programmes d’éducation publique sont impératifs pour changement comportements de la population.

Ainsi, des efforts pour améliorer la gestion des déchets, la qualité des infrastructures d’assainissement et des réglementations adéquates sont nécessaires pour éradiquer ce fléau à long terme.

Par Diane Mukuna 

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