Nairobi : « La femme rurale congolaise n’a pas accès aux financements agricoles, et aux nouvelles technologies » (Solange Kahirhiri, Heshima Coffee)

L’humanité a célébré ce dimanche 15 octobre la journée internationale de la femme rurale. Pour cette année, il s’est agi de réfléchir sur la contribution inestimable des femmes rurales au développement.

L’union africaine a organisé ce dimanche à Nairobi au Kenya, une réunion des femmes leaders des différents pays d’Afrique sous le thème « Élever les femmes rurales et libérer leurs potentiels grâce au numérique et à la technologie afin de promouvoir la transformation agricole ». La responsable de la Startup Heshima Coffee Solange Kahirhiri participe y participe en provenance de Bukavu, en République Démocratique du Congo.

« Il y a des difficultés énormes car les femmes rurales n’ont pas accès à la nouvelle technologie. Alors que le monde actuel évolue grâce aux nouvelles technologies, chez nous la communication n’est pas accessible. Nombreuses femmes n’ont pas accès à l’information pour savoir comment elles peuvent se développer », regrette Solange Kahirhiri.

Cependant, la responsable de Heshima Coffee reconnaît que les femmes congolaises travaillent beaucoup mais elles sont bloquées par manque de cette opportunité là afin d’être en connexion avec le monde pour savoir l’évolution de leurs semblables d’Afrique, et du monde.

« Il y a aussi des difficultés liées à l’accès au financement agricole. Vous savez qu’en Afrique, et surtout au Sud-Kivu, nombreuses femmes n’ont pas accès à la terre. Il y a des banques qui exigent une caution avant de donner les crédits, et quand les responsables viennent s’enquérir de la situation le, ou la famille refuse en disant que la femme n’a pas de terres », ajoute-t-elle.

Pour Solange Kahirhiri, la femme congolaise, et particulièrement celle du Sud-Kivu souffre du manque des financements, pas d’accès à la terre mais aussi elle est affectée par le non accès aux nouvelles technologies.

Parmi d’autres difficultés Solange Kahirhiri cite la dégradation des routes de desserte agricole, manques des usines et machines, industrielles, etc. La responsable de Heshima Coffee en appelle à la conscience et à la responsabilité de tout un chacun afin de permettre à la femme rurale congolaise de s’épanouir.

Par la Rédaction

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