Bukavu : Des journalistes à l’école des mécanismes de la justice transitionnelle

Parrtager les connaissances sur les notions des bases de la justice transitionelles et discuter comment les journalistes et d’autres acteurs des médias peuvent contribuer efficacement au processus de justice transitionelle et la lutte contre l’impunité en République Démocratique du Congo.Tel est l’objectif d’un atelier de formation que la Coalition pour la Justice Transitionnelle (CCJT) et Impunity Watch viennent d’organiser ce 9 décembre 2020 en faveur de 15 journalistes de la ville de Bukavu.

A cette occasion, Gentil Kasongo chercheur dans la région des grands-lacs pour Impunity Watch précise que cette formation qui s’étant sur deux jours vise à capaciter les professionnels des médias pour qu’ils soient en mesure de comprendre les notions de la justice transitionnellen justice et faire des plaidoyers auprès du gouvernement pour qu’il adopte des mécanismes de justice transitionnelle appropriés

« La justice transitionnelle est un ensemble des mécanismes et processus et processus tant judiciaire que non judiciaires, mis en œuvre par une société pour faire face aux crimes de guerres, crimes contre l’humanité, génocides et violations graves de droits humains qui ont été perpétrés dans le pays.Ces crimes et violations peuvent être liés à une guerre, un conflit armé ou un régime dictatorial ; C’est pourquoi compte tenu du rôle que joue les médias dans la société cette formation était d’une importance capitale »a-t-il renseigné

Par ailleurs dans son élocution, il a démontré les avancées, les obstacles ainsi que les opportunités concernant les quatre piliers de la justice transitionnelle qui sont : « Le droit de savoir, le droit à la justice, le droit à la réparation et les garanties de non-répétition et les résultats montrent qu’à l’état actuel des choses des choses en RDC,les organisations de la société civile ont pu jouer un rôle crucial pour que les quelques résultats positifs observés soient obtenus, notamment grâce à leur travail de plaidoyer et de lobbying »a-t-il renchérit

De son côté Raphaël Wakenge coordonnateur national de la Coalition pour la Justice Transitionnelle (CCJT) a fait savoir que les médias figurent également parmi les acteurs incontournables dans le processus de la mise en œuvre de la justice transitionnelle à travers de plaidoyers pour permettre au gouvernement de s’approprier ces mécanismes:

«La responsabilité première peut être de l’État mais il a besoin d’autres acteurs pour l’implantation de la justice transitionnelle ; Et cela que les organisations de la société civile parmi lesquelles se trouvent les médias qui doivent agir,mais agir suppose que nous nous connaissons d’abord et ensuite nous faisons porter ça au niveau du gouvernement ; On ne peut faire porter cela au gouvernement quand nous mêmes nous connaissons de quoi il s’agit et pour obtenir l’approbation des mécanismes par l’État il faut créer des coalitions, il faut avoir des partenaires dans le processus, il faut avoir des gens qui marchent avec vous pour amener l’État à accepter ce processus »a-t-il insisté

Pour rappel depuis son accession à la souveraineté internationale la République Démocratique du Congo (RDC) a connu une série des guerres civiles, des guerres de sécession, un régime dictatorial et plusieurs conflits armés durant laquelle des crimes graves et crimes contre l’humanité ont été commis et dont les victimes directes et indirectes se comptent par millions

Avec Fulgence Rukata

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