Bukavu: Le HCR appelle les élèves à être des ambassadeurs de la lutte contre l’apatridie

Dans le but de vulgariser les messages de sensibilisation contre l’apatridie,le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR),vient de mettre à la disposition des élèves des bandes dessinées pour de défendre ces droits dans la communauté.La remise de ces bandes dessinées est intervenue lors d’une sensibilisation tenue ce mercredi 8 décembre 2021 à l’Institut Mushrere en Commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.

Lors de ces échanges,les élèves ont été outillés sur les facteurs qui peuvent influencer le manque de la nationalité pour une personne, notamment des guerres qui occasionnent le déplacement des populations de aussi le non enregistrement des enfants à l’état civil lors de la naissance.

Situation qui prive à plusieurs personnes la jouissance des droits fondamentaux dont l’éducation, à l’accès aux soins de santé, l’emploi et la liberté de circulation ainsi, ces dernières connaissent des déceptions et frustration toute leur vie.

Pour pallier à ce problème,Marseil Kivangi,point focal des activités de l’apatridie dans la sous délégation du HCR basé à Goma, rassure que ces bandes dessinées vont permettre élèves à sensibiliser la population sur l’apatridie en vue de son éradication.

Occasion pour Marseil Kivangi a inviter les élèves à être ambassadeurs pour la défense du droit à la nationalité autour d’eux.

«Cette activité a une très forte signification dans la mesure où nous avons essayé de vulgariser d’avantage des activités en rapport avec l’apatridie aux plus jeunes, raison pour laquelle nous conçu,une bande dessinée pour la circonstance pour qu’ils soient des ambassadeurs de ce droit là et qu’ils puissent le défendre en temps et en moment opportun»

Les participants de leur part,se réjouissent cette activité et s’engagent à sensibiliser dans leur communauté pour combattre l’apatridie.

Une élève de l’Institut Mushrere se réjouit de cette sensibilisation et invite les parents à enregistrer les enfants dès de la naissance à l’état civil pour les protéger.

«Nous avons compris que l’apatridie, c’est le fait qu’une personne n’a pas de nationalité et une personne qui n’a pas de nationalité ne peut jamais jouir de ses droits (…) J’appelle les parents à se forcer à faire enregistrer les enfants à la naissance avant 90 jours pour trouver l’acte de naissance pour protéger l’enfant de l’apatridie»

Notons que cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la campagne «Belong» menée par le HCR depuis 2014 pour mettre fin à l’apatridie

Par Loni Irenge Joël pour le Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJEA/Sud-Kivu)

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