« Je n’ai jamais autorisé un marché pirate à l’ISP/Bukavu » (Meschak Bilubi)

Après une matinée tendue mercredi le 21 octobre 2020 au rond-point de l’institut supérieur pédagogique, ISP/Bukavu par les étudiants qui s’insurgeaient contre un marché qui s’installait petit entre les deux rond-points de l’ISP, le maire de Bukavu Meschak Bilubi Ulengabo eclaire l’opinion.

Lors d’un point de presse à son bureau, l’autorité urbaine croit que « cette tension des étudiants est due à la sous information pour certains, à la désinformation et aux rumeurs pour les autres ». Le maire de Bukavu se dit « plus que déterminé à éradiquer les marchés pirates dans la ville et ne peut jamais résoudre un problème en créant un autre, jamais combattre le marché pirate en créant un autre ».

Selon lui, tout a commencé le lundi 14 octobre lorsqu’il a relancé une campagne pour supprimer les marchés pirates sur les artères principales. C’est après que certains vendeurs chassés le long de la route sont allés installer leurs articles sur l’espace réservée à la Mairie le long du terrain de l’ISP situé non loin de chez Chikiza, et cela à l’insu de l’autorité urbaine.

« Je n’ai jamais reçu aucune délégation de ces vendeurs, et je n’ai jamais donné une quelconque lettre, moins encore signé un arrêté pour l’occupation de cette place », affirme le maire de Bukavu.

Par ailleurs, Meschak Bilubi appelle les étudiants au calme, il invite le collège des étudiants à l’hôtel de ville pour les échanges et surtout la réponse à leur mémorandum lui adressé lors de leur manifestation.

Le maire de Bukavu, ordonne les vendeuses qui étalaient leurs marchandises en face de l’ISP/Bukavu, et d’autres récalcitrants sur les artères de la ville de se trouver des places dans les marchés. Cependant plusieurs vendeuses et vendeurs de fortunes rencontrés justifient leur présence le long des routes par manque des places dans les marchés, d’autres disent qu’ils sont moins visibles lorsqu’ils s’y installent, d’autres encore se targuent d’avoir payé certaines taxes bien qu’étant aux endroits fustigés par la mairie.

Par Mitima Delachance, et la celcom Mairie

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