Bukavu: 10 ans après, les membres de la COOPEC IMARA réclament toujours plus de 12 millions de dollars «escroqués»

Alors que l’humanité célèbre Le 31 octobre de chaque année la journée mondiale de l’épargne, les membres de la coopérative d’épargne et de crédit, COOPEC Imara réclament le remboursement d’au moins 12 millions de leurs eparges. Ils se disent avoir été victimes de ce qu’ils qualifient d’escroquerie par la COOPEC-IMARA. Ils ont organisé un siti-in depuis ôt le matin ce mardi devant le bâtiment de la Banque Centrale du Congo, en sigle BCC, succursale de Bukavu.

Le membres de la COOPEC Imara estiment que le dossier Imara est un flagrant scandale qui discrédite le système financier congolais, contribue au délabrement du tissus économique et prive des milliers de congolais de leurs avoirs réalisés au prix de multiples sacrifices.

«La Banque Centrale du Congo étant garant du bon fonctionnement des institutions des microfinances, nous demandons à la BCC de peser de son poids afin de nous remettre dans nos droits. Il suffit d’une petite dose de volonté et tout sera reglé», estime Mizo Makombe Kabare, président de la ligue des consommateurs des services au Congo-Kinshasa, en sigle LICOSKI.

Sur les affiches on pouvait lire «Quoi qu’il arrive la BCC doit rembourser la totalité de nos épargnes; 12.000 membres privés de leurs épargnes évaluées à 12.500.000$USD, Disons non aux promesses fallacieuses et mensongères de la Banque Centrale du Congo», etc. Ces manifestants se sont interrogé sur le silence des députés à tous les niveaux et du gouvernement congolais face à cette situation.

Au moyen des sifflets et des affiches, les membres de la COOPEC Imara ont dénoncé des millions de dollars transférés à l’époque à Goma, 8 millions de dollars selon les estimations, et d’autres 4 millions et demi qui se trouvent dans les crédits jusque-là non remboursés. Ces membres se disent prêts à utiliser d’autres stratégies au cas où la Banque Centrale du Congo ne s’implique pas dans le recouvrement de cet argent afin de les remettre dans leur droit inaliénable.

Aussi, les victimes de la COOPEC Imara ont exigent la réparation des conséquences notamment les décès, les maladies du genre AVC, la dislocation des foyers, la déperdition scolaire, le chômage imposé, l’extinction des différents projets, la fuite des capitaux, la thésaurisation, etc. Ils ont lit et déposé leur mémo à la représentation de la Banque Centrale du Congo à Bukavu.

La dernière décennie a été marquée par la faillite de plusieurs institutions de microfinance à Bukavu. A part la COOPEC Imara, d’autres IMF ont connu le meme problème comme par exemple la Coopec Nyawera, la Mecrebu, etc.

Par Sabrina Kinkumba

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