Bukavu: « il n’y a pas de monde de demain » (David Cikuru sur l’alcoolisme des jeunes)

La consommation excessive de l’alcool est devenue un danger en permanence pour la jeunesse congolaise en générale, et celle de la ville de Bukavu en particulier.

Suite à ce sujet très sensible, David Cikuru, président de la Société Civile noyau d’Ibanda s’inquiète de l’avenir de la jeunesse de sa communauté, qui se livre dans cette pratique.

 « L’avenir de la jeunesse est très hypothétique suite à la consommation des boissons alcoolisées parce qu’avec celle-ci, les jeunes ne peuvent plus se concentrer sur une quelconque activité. Aujourd’hui, un jeune n’est plus capable de soulever même quelque chose qui pèse 5kg parce qu’il a perdu le poids à force de prendre ces boissons chaque fois, et sans manger » A révélé David Cikuru.

Notre interlocutoire rappelle que la consommation « abusive » de l’alcool cause des maladies psychique, voir même des maladies « cardiovasculaires » et affectent les reins.

« Après avoir pris ces boissons, les jeunes ne sont plus capables de contrôler leurs émotions. Ils peuvent commencer des injures à l’égard d’autres personnes (souvent âgées). Ils sont exposés à des grosses non désirés, la délinquance juvénile ou le banditisme la nuit et même la journée » A poursuivi le président de la Société Civile noyau d’Ibanda.

Pour David Cikuru, un jeune est comparable à une pépinière où les plantules doivent être transplantées dans la vie future. Il regrette donc que la majorité soit celle qui consomme du « matin au soir ».

Des jeunes devraient  être responsables, pour construire le monde d’aujourd’hui parce qu’ « il n’y a pas de monde de demain » Dit-t-il.

Plusieurs cas de morts dus à la consommation « abusive » de l’alcool (boissons fortement alcoolisées) ont déjà été enregistrés dans la ville de Bukavu. Les autorités sont donc appelées à l’encadrement de la jeunesse dès le bas âge, pour limiter les dégâts. Ce cadre de la société civile en a aussi profité pour appeler  des jeunes à prendre leur responsabilité face à ce fléau.

Par Sylvie Bahati

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